60 millions de social-traîtres
« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)
Alitalia
Oui, c'est mon grand retour. J'ai voyagé, depuis septembre, octobre. Passé l'hiver au chaud. Mexico, Buenos Aires. J'en avais plein le nez. Je m'oubliais.Je suis revenue. Ça pue, ici, pourtant. À Roissy, le sentiment général était celui d'une déprime séculaire. Les flics aux frontières, bordel, quelle descente. À l'escale à Rome, il me restait encore de la coke, que je me suis sifflée comme une salope juive — c'est la blague, j'y peux rien, on dit comme ça — dans un chiotte de l'aéroport pendant que mon copain Nikita se faisait verbaliser parce qu'il fumait à ciel ouvert...
Les Italiens sont des connards. Pas une seconde de répit dans ce terminal Alitalia. Ça siffle. Ça drague. Lourds.
Paris, deux heures après. Froid soleil. Plus de C.
Ma vie tourne autour d'une farine amère.
Wendy James le 18/02/06 à 05 h 15 dans Social-traître
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