60 millions de social-traîtres II
« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)
Aujourd'hui, point de moleskine orange
Il ne me vient à l'esprit qu'aujourd'hui que peut-être quand madame Ponticq, notre professeur de maths de première S, était absente le matin sans nous avoir prévenus et qu'elle nous procurait ainsi deux heures de liberté relative, que nous passions en salle de permanence à finir un devoir de physique ou à écouter du Cure sur un walkman autoreverse en matant amoureusement la petite blonde dont ce freluquet de Vincent Delerm se rappelle sans doute les nom prénom, c'était peut-être parce qu'elle s'était collée, madame Ponticq, une bonne vieille mine au Lou Pascalou la veille.
Car j'ai fait ça, hier, et je sèche aujourd'hui mon cours de français. Mais j'ai prévenu mon élève, moi. Peu importe l'excuse que j'ai inventée. Je suis malade, voilà. On n'a pas à savoir de quoi. Prendre le train pour Évry est au-dessus de mes forces et la mission de toute façon n'en vaut pas la peine, j'en suis convaincu.
Nikita Calvus-Mons le 12/04/07 à 14 h 06 dans Social-traître
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