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60 millions de social-traîtres

« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)

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Faut-il vraiment le dire que le blog de Di Folco évoque ces palettes de « quatre couleurs parmi huit » qui permettaient à tous les petits cons férus d'informatique familiale, entre 1982 et 1987, disons, de barbouiller l'écran de leurs Oric, MO5, Hector 2HR+, Amstrad CPC, ZX81 (ou pire : Alice) ?

Ah, ces programmes Basic. Ces parodies de Pac Man, où le petit personnage « rond comme un ballon et plus jaune qu'un citron » se transformait en coprophage obèse, ne bouffant plus, pour niquer les fantômes (ces enculés de phénix qui crevaient jamais vraiment), de puériles pastilles d'énergie pure, mais des petites crottes rondes, et encore, le marron était une couleur difficile à maîtriser avec une palette de moins de huit couleurs, il fallait biaiser.

Noir, rouge, vert, jaune, bleu, magenta, cyan, blanc. Voilà avec quoi les petits génies naissants, en 1984, devaient se démerder pour leurs œuvres périssables.

Je suis sûr que Di Folco avait un Oric Atmos.

Nikita Calvus-Mons le 20/04/06 à 15 h 22 dans
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