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60 millions de social-traîtres II

« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)

Dans le cochon, tout est bon

« Si nos solutions sont si créatives, c'est que nos clients nous poussent à innover. » (SARL Entrecom)

Poncif comique, ridicule assumé (et on n'assume le ridicule que dans deux situations : quand on est assez fort pour se moquer complètement de l'opinion d'autrui — cas rare — et quand on n'est pas au courant soi-même qu'on produit du ridicule — bref, quand on se prend ostensiblement au sérieux, et qu'il y a des yeux pour le voir et des oreilles pour l'entendre — en termes moins ampoulés : des témoins pour en témoigner, c'est-à-dire, ce mercredi 29 novembre 2006 : moi).

En guise de créativité exacerbée, les responsables de cette société nous proposent ainsi Esimag, un « gestionnaire de contenu éditorial » (comprenez : une machine à fabriquer du journal en ligne, à bombarder de la communication événementielle, et autres fadaises) qui fait exactement ce que font déjà Spip (depuis au moins 2001), Joomla et consorts, sauf que ces derniers sont gratuits et que celui-là est payant, et probablement moins puissant si j'en juge par la démonstration en Flash — mal conçue et peu impressionnante — visible sur le site de la susnommée société à responsabilité limitée.

Reste à savoir quelle valeur économique est associée par ces pantins à une telle arnaque : la lassitude de l'enquêteur devant le formulaire de demande de devis l'a hélas emporté sur sa rigueur. Nous ne saurons donc jamais le prix de ce truc, qui ne vaut rien.

Nikita Calvus-Mons le 29/11/06 à 00 h 30 dans Social-traître
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