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60 millions de social-traîtres II

« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)

De cinéma

Lisant cet article mal écrit, car sur-écrit, d'une maladresse n'ayant d'égale que l'arrogance, lourd, pompeux — j'en passe —, j'y croise cette expression typique des journaux sur le cinéma : « ... de cinéma ». Comme dans « deux beaux plans de cinéma », « pas une seule idée de cinéma », etc. Le cinéma se sent tellement merdeux dans ses couches de gamin qu'il a besoin qu'on précise à tout bout de champ qu'il existe en tant qu'art. On n'entend ni ne lit jamais, dans une critique de disque, « pas une seule idée de musique », ou « deux belles mesures de musique ». La redondance serait ridicule. Elle l'est tout autant avec le cinéma, ce petit artisanat lucratif (pourtant si souvent glorieux) dont la critique, se crût-elle très intelligente, est la plupart du temps méprisable de conformisme.

(Et un beau paragraphe de littérature, un !)

Le cinéma n'est pas méprisable, pas autant que tous ses critiques et thuriféraires qui se prennent tellement au sérieux que j'en ai (moi, alors que ce sont eux qui écrivent leurs inepties !) régulièrement le cœur au bord des lèvres, entendez par là : la gerbe.

Nikita Calvus-Mons le 03/03/09 à 02 h 40 dans Cinématographique-traître
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Commentaires

Tu as tellement raison que tu mérites un bisou sur les deux joues. Sans compter que les critiques cinés sont souvent des réals ratés, des réals qui ont du temps de libre ou des potes de réals, tous évidemment sortant de la FEMIS.

Anonyme - 04.03.09 à 00:03 - # - Répondre -

Re:

Salope, tu as tenté la Fémis, c'est pour ça, et recaller comme une merde, maintenant tu geins ! Mais en s'en branle de la Fémis. Vive serge Danette !

PDF - 06.03.09 à 01:04 - # - Répondre -

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