60 millions de social-traîtres
« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)
Deux fois par an, fuir le monde
Comment pouvez-vous m'expliquer ça : la musique était excellente, les filles, admirablement jolies, l'alcool, pléthorique, sans doute. Pourtant il ne m'a pas fallu cinq minutes pour comprendre que ça ne marcherait pas, pour moi, ce soir.
Sentiment d'étrangeté total. Je ne suis pas branché, léger, sociable. Déprime sourde de la veille, qui colle aux semelles alors que ses causes sont effacées (comme fonctionne, en plus fulgurant, la célèbre persistance rétinienne). Envie, au pire, d'endroits publics et au mieux, de mon pieu. Mais la fête d'appartement ravive ma claustrophobie. Moi, danser, jamais à jeun. Parler, avec qui ? Tout le monde déjà parti dans les limbes de la gnôle. Se connaissant déjà. Et moi, et moi, et moi. Ségolène partout jusque dans la cuisine. Pas la force de faire ma provoc. Reposer la première bière, même pas finie, prendre discrètement la porte, pour ne pas s'obliger à expliquer que, non, vraiment, la soirée n'est pas en cause.
Les gens penseront peut-être que j'ai, au moins temporairement, un grain, un problème, une dépression qui couve. Moi, je pars, dernier verre dans un bar, avec S., me forçant, quelle prévisible absurdité ! Puis dodo, enfin (dans cinq minutes). Mon seul problème est précisément que je sors trop.
Et dans un mois, après une période d'accalmie salutaire, mais rapidement pénible, je me plaindrai que personne n'organise de soirée, dans cette ville de merde, et que qu'est-ce qu'on attend pour faire la fête ? Idiot que je suis, la fête n'a pas besoin de moi ; ce soir, elle m'a même éructé car je sentais fort le gaz et la lassitude.
Nikita Calvus-Mons le 22/04/07 à 04 h 13 dans Social-traître
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Commentaires
LE peuple français est une pute?
Election du meilleur poisson de l'année... Une carpe et un requin... | 23 avril 2007 Ce site a le titre idéal en ce jour lamentable...
MErci une fois de plus... MErci... C'est classe un peuple qui aime son système économique, qui aime ses chefs, qui aiment la télé, qui aime les slips propres, qui aime les urnes, qui lèchent des burnes. C'est bien un peuple. C'est si purulent. C'est tellement pâteux. C'est un peu nauséeux. Un peuple, c'est comme un gros chien avec plusieurs têtes, un clébard qui court comme ses maîtres lui ordonnent de courir, de renifler aussi... C'est le chien à qui on dit de renilfer là pour trouver une truffe. Il n'y a jamais eu de truffe là, et pourtant, le peuple il renifle longtemps... Drôle de chien. Drôle de pet humain ce chien chahutant qui souhaite qu'on lui bâtisse une nouvelle niche...
Le peuple, c'est du vote utile, du vote contre ou du vote par dépit... Un peuple constitué d'une classe moyenne minable, d'élites arrogantes... Ce chien/peuple là, il a accepté qu'on foute encore et toujours les minables dans le fond de leurs chiottes... Parce qu'un peuple comme ça, c'est une grosse pute qu'on rétribue à coups de mensonges, à coup de promesses, à coups de menaces... C'est un peuple/ombre. C'est une pute qui fait si mal son travail... Mauvaise suçeuse, trop cher rétribuée pour un orgasme à chier... Cette pute/peuple a des rêves de petite merde... MAis cette grosse pute dépressive qu'est le Peuple français, elle lèche magnifiquement et éternellement, pleinement les puissants...
Andy Verol
andy verol - 23.04.07 à 04:09 - # - Répondre -