60 millions de social-traîtres
« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)
El pueblo unido jamás será vencido
« C'est quelqu'un, cette meuf », me disais-je confusément la nuit dernière devant un énième reportage de propagande sur les vies pas si faciles des jeunes flics en formation. C'était cette fois-ci sur France 3, moins suspecte que TF1 de démagogie outrancière, mais enfin, on y était quand même sur ce créneau sensible, cette niche porteuse, cette télé-réalité chez les cognes !Il y avait l'Antillaise, noire, chaleureuse, paumée en plein milieu de l'hiver périgourdin ; la fayote, qui avait un gros cul et ne savait pas courir après les dealers — oui, on les suivait aussi pendant leurs premiers stages pratiques, les néo-bourres, toutes femelles, c'était l'angle : les filles flics — ; la reubeu mariée à un autre keuf, un brin macho, mais bien sympathique quand même le petit couple modèle ; la femme célibataire au regard dur comme la vie qui ne l'a pas ménagée et à l'accent putaing de rocailleux ; et toutes ces sortes de choses...
« C'est quelqu'un, cette meuf », et « Aujourd'hui, les jeunes manifestent pour leur droit au travail ».
Elle est tellement loin la révolution.
Nikita Calvus-Mons le 05/04/06 à 23 h 54 dans Social-traître
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