60 millions de social-traîtres
« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)
Mortadelle sub-londonienne
La pose à Londres, l'arrogance ontologique des gens, leur frime devenue seconde nature, inconsciente, unbearable quand ils se retrouvent en groupe, dans n'importe quel endroit pourtant prometteur quand il est encore vide.
Electrowerkz, 3 février, après le concert. Déprime pointant le bout de son nez, qu'on combat avec deux ou trois aspirations puissantes du sien, et des gorgées de vodka plastifiées, écoeurantes. Mais ce n'est pas le genre de soir où l'on s'y vautre, dans la débauche des camisoles chimiques. Non, on sait qu'on ne s'amusera de toute façon pas, car on est à Londres, alors on se termine mollement, à l'hôtel, devant la télé, en bouffant de la mortadelle fabriquée à Hackney.
Nikita Calvus-Mons le 06/02/06 à 16 h 56 dans Social-traître
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