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60 millions de social-traîtres II

« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)

Notes

2000. Embourgeoisement provisoire. Impôts à sept chiffres, dans l'ancienne monnaie. Rencontres : personne. 2001. Ben Laden. Ma sœur. Séparation d'avec C. Fin d'un boulot, juste après promotion (à l'ancienneté, car ne foutais rien). Mariage à Saint-Tropez. Danse nu devant abrutis. Explose voiture sur un rond-point. Ma sœur chez moi. Mon frère « quitte » mon père. Rencontres : nobody. 2002 : ma sœur repart. Mon frère d'enfance à l'hôpital. Pression familiale. Finances : à sec. Vente forcée de l'appartement. Fin corollaire de l'embourgeoisement factice. Grosse fête fin novembre. Rencontres : no fucking body. 2003 : musique, bar. Entrechoc. Alcool, alcool. Rencontres : Greg. Émotions scéniques. Petit retour de flamme. 2004 : musique, toujours. Premières parties prestigieuses. Voyages autour de la planète. Avion, avion, avion. Bloody mary. Gros retour de flamme, très crédible. Finances : paradoxales. Rencontres : noone. 2005 : colocation pénible. Début d'une sorte de dépression. Fin de gérance dans la douleur. Le groupe, deuxième version. Fin d'amitié violente. Great expectations sur le plan musical. Rencontres : nobody of importance. Début revue. Mon frère renoue avec mon père. Soulagement. 2006 : voyages latino-américains. Drogues. Ma sœur chez moi. Finances : à sec. T. me rembourse une grosse somme par à-coups. Vis dessus. Copenhague : concert raté, acte manqué, décision d'arrêter. Prendra quelques mois, quelques grammes (descente effrayante au Mexique, puis à Benicassim). Rencontre d'Alice. Soleil à Paris. Sensation de légèreté. Carie assassine, soignée à la vodka. 2007 : retour à la traduction. Relation avortée avec A. Sensation interne : mort libidinale. Assez horrible si on y pense. N'y pense pas. Achat d'un vélo. Premières vélléités diététiques. Diététistes. Âge du Christ. Cadeau d'A. : Mars, de Fritz Zorn. Excellent livre. Y lis message caché, attaque douce. Réveillon poudré, déclaration d'amour, sincère mais inconséquente. Impossibilités diverses. Besoin de changement, radical, crucial. Fric : revient un petit peu. Décision de reprendre le bar. Trop de lesbiennes. 2008 : hauts et bas. Froid polaire avec ma mère. Drogues, alcool, trop. Pas encore effrayant, mais trop. Vacances au Pays basque, me sens seul, malgré compagnie. Épuisantes non-discussions, sur sujets inintéressants. Une seule soirée amusante, avec D. et A. Longue discussion nocturne. Retour à Paris. Great expectations à propos du bar. Malaise latent pourtant. Rencontre de petite pimbêche sexy — type groupie — me réveille un peu. Stupide, mais jolie. Frissons libidinaux. A. s'installe avec quelqu'un. Nouvel appartement. 2009 : décision vendre bar. Constat d'un chaos de huit ans, période très longue, incompréhensible sans recul. Sentiment d'anachronisme, d'une rencontre ratée à cause dudit chaos mental. Besoin donc de tout changer. Réouverture au monde. Projets. Besoin de « rajeunir ». De perdre foutue carapace.

35 ans. Plein de faux amis se font connaître. Les vrais existent aussi, toujours les mêmes. Tant mieux.

Chaos chez A. aussi. Triste à sa place. Seule rencontre significative de ces huit ans. Une, au moins. Hier, lui ai raconté épisodes de mon passé dont pas fier. Pas de quoi l'être. Ai redouté son jugement, ai tenté de percer son regard. Pas de déception apparente... Tant mieux. Seul jugement d'importance. Don't know why.

Nikita Calvus-Mons le 14/03/09 à 03 h 17 dans Social-traître
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Commentaires

Les nobody of importance vous saluent bien et ne se souviendront pas plus de vous.

Anonyme - 16.03.09 à 19:33 - # - Répondre -

Pour une fois c'est pas moi bordel !

J'en ai marre : faut-il donc arrêter ces conneries anonymes et pseudonymes à la fin ?

Tous à poils ! Enfin... les filles d'abord...

Ton P.

PDF - 08.04.09 à 16:45 - # - Répondre -

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