60 millions de social-traîtres II
« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)
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J'ai bien réfléchi, chérie. La différence fondamentale entre une revue de création, aussi pathétique soit-elle (et elle l'était, j'en conviens), et cette chose que tu m'as fait lire hier soir, c'est justement la différence ontologique entre création et réflexion. Déposée entre les mains mal intentionnées de gros pédants élitistes (mais gentils, je sais...), la première ne fera jamais de mal à une mouche (au pire, bayer aux corneilles), quand la seconde filera des fourmis aux poings de n'importe quel citoyen honnête désireux d'éradiquer une fois pour toutes le concept de gros con prétentieux, ou celui, plus menaçant, de cadre supérieur à prétentions intellectuelles.
Tu as vu, je n'ai rien divulgué. Et pourtant, dieu sait que les doigts m'en démangent. Quelle farce.
Nikita Calvus-Mons le 01/10/06 à 10 h 51 dans Social-traître
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