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60 millions de social-traîtres II

« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)

Autant pour le vent qui l'emportera

J'avais entamé une déclaration d'amour que je destinais à Géraldine Pailhas, triplement admirable à mes yeux.

Mais j'ai deux textes à finir avant 16 heures pour une revue de joyeux rockeurs : avec dans le crâne les spectres d'un ancien camarade de la grande banlieue — vicomte fin de race dilettante, amateur de serpents domestiques et de Front 242 —, de James Chance et de Joey « The Lips » Fagan, sans oublier celui de ma première petite copine qui, si tout s'est bien passé, a réalisé ses rêves d'ado et est devenue sinologue, et puis celui d'Andreas Schaltzmann, le Vampire de Vitry, et celui d'Éric Serra, et celui d'Anton Corbijn, et celui de Wendy James...

Alors, Géraldine, douce, sensible et érotique, attendra, quelques heures au moins, quelques jours certainement. Enfin j'écrirai cette vibrante déclaration, farcie de sous-entendus, et à mon tour j'attendrai, en vain, le vent.

Nikita Calvus-Mons le 20/12/06 à 08 h 15 dans Cinématographique-traître
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