60 millions de social-traîtres II

Delaume contre Bégaudeau

Oh, je joue ici le rôle un peu sale, celui du colporteur. Mais cela faisait quelque temps que Bégaudeau François, l'immortel auteur de Jouer juste (petit monologue pas totalement nul, mais hélas relu cet été : et assez chiant, au fond), m'insupportait. Je l'ai ainsi entendu à la radio, dans un entretien « de fond », se comparer à Nietzsche sans une once d'humour, et s'arroger, sans l'ombre d'un doute, beaucoup de talent, voire un certain génie ! La coupe commençait à déborder. Prétentieux caricaturalement le bonhomme — qui a un avis sur à peu près tout ce qui est médiatique — parle constamment avec à la bouche les tics vulgaires et blasés des mauvais et trop vieux rockeurs, incontrôlable jeunisme qui en dit long. L'assassinat du garçon et de son dernier opus, apparemment débile, par Chloé Delaume fait donc du bien. Alors oui, je salement colporte et ainsi alimente le buzz. Tant pis, ou tant mieux, pour lui et sa grosse tête à claques. Je pressens que François Bégaudeau n'a pas fini de nous polluer.

Nikita Calvus-Mons le 28/10/08 à 17 h 19 dans Littéraire-traître
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