60 millions de social-traîtres II

En v'là de la pépite !

Je cherchais fébrilement l'album d'Anus sur Soulseek (n'y figure apparemment, entre deux bluettes du groupe de death metal Gronibard — genre Mon anus est un héliport à gland — que le « tube » Où es-tu mon petit anus ?, pas le meilleur morceau du disque : résultat je suis irrité, ce qui est un immonde jeu de mots). Cherchant donc en vain, je suis tombé, me rabattant sur ce bon vieux Google, sur La Solitude du téléchargeur de fond, que j'estime hautement prometteur car il semble combiner à un haut niveau exigence littéraire et boulimie de musique pop (au sens large). L'expérience est intéressante : il s'agit du journal d'un drogué en sevrage. Trente jours sans downloader. Est-ce même possible, quand on carbure au huiméga ? (Rassurons-nous tout de suite : il a depuis recommencé à se fixer, j'imagine dans les grandes largeurs.) Du Michaux moderne, vous dis-je.

Je ne suis pas aussi atteint que lui, je ne télécharge presque que des choses que je connais déjà, que j'ai déjà achetées, que j'ai prêtées ou perdues : pas plus dans la légalité que lui, simplement moins curieux.

Avant d'aller à cette réunion politique où une amie m'a conviée, je vais me taper cette saine lecture. Dans l'espoir de retrouver l'album d'Anus, et son hit majeur Tata Vespa.

Nikita Calvus-Mons le 30/11/06 à 18 h 05 dans Musical-traître
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