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60 millions de social-traîtres II

« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)

Et puis je bronze car enfin le soleil donne

Je suis en vacances. Comme je ne fais rien comme tout le monde, c'est le moment privilégié où je me mets à travailler. Ainsi, je me retrouve à Tulle, préfecture pathétique de Corrèze, où — accrochez-vous, camarades de la nuit — les sandwicheries à kebabs ferment sans vergogne vers vingt-deux heures, et les restos chinois une heure avant pour permettre à madame d'emmener ses gamins au « concert » de... Anggun. Tulle, quinze mille habitants, deux quais sur la Corrèze, la rivière ; cinq six troquets, pas un resto valable ; la gare n'accueille que des michelines diesel, pour Ussel ou Brive, la vraie capitale, où les vrais trains passent entre Toulouse et Paname. On peut le dire, Tulle c'est un peu le Bonn du 19.

Bon, et que fous-je à Tulle ? Je joue au tennis, et je travaille cinq heures par jour à la relecture d'une traduction effectuée, le doute n'est plus permis, avec l'aide d'un de ces logiciels pour feignasses incompétentes. Avec mon stylo rouge, je me sens un peu con. Mais c'est le boulot. Et ça paye les vacances.

(((Message personnel : oui, ton fils est un génie, la mamma ! (Car Dieu, c'est celui qui est privé de dessert.))))

Nikita Calvus-Mons le 13/07/07 à 11 h 23 dans Social-traître
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