60 millions de social-traîtres II
« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)
Even pretty girls get the chills
An Pierle est de la race des filles qui te sortiront de l'âge de la timidité. Tu les impressionneras malgré toi, ces flambeuses qui te semblaient inaccessibles au lycée, et tu ne les croiras pas, ou plus tard. Tu comprendras avec un certain recul que tu les impressionnais vraiment, quand elles auront écrit pour toi des paroles comme celles de Sorry, et tu souriras de ton nouveau pouvoir magique. Tu ne seras plus timide et gauche en présence des bombasses !
Tu crieras de temps en temps des choses obscènes à l'adresse de la suivante, grande brune racée folle de ton corps décomplexé. Bien sûr l'autre, celle qui compte, se sera barrée depuis, mais enfin elle aura écrit ces mots en parlant de toi — son « beau ténébreux inconscient » qui, alors qu'il n'aurait jamais cru en être capable, l'aura fait vaciller, l'aura bouleversée, et alors tu te mettras comme moi à pondre des petites crottes au futur antérieur, ce qui n'est pas de tout repos.
I'm surprised
Never thought I'd be shy
Always joke always smile
Showing off
I'm a jester
I'm not nice I'm flirtatious
Made of ice but I'm scared
Deep inside
Eh oui, les jolies filles ont peur, intimement. Comme toi. Comme Lysa Aëngel. Comme An Pierle.
(Paroles extraites du magnifique Sorry, sur l'album Helium Sunset.)
Nikita Calvus-Mons le 04/01/06 à 05 h 09 dans Musical-traître
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