60 millions de social-traîtres II
« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)
Fire
(...) mais là, l'absinthe à 89,9° (adjointe à la poudre du diable à 70 euros) a comme qui dirait assassiné un nombre suffisant de mes neurones pour que, en quelque sorte, j'éprouve une gueule de bois de qualité supérieure. Ceci est dû au phénomène du suicide neuronal, une sombre histoire d'inondation du cytoplasme par la gnôle (CH3—CH2—OH) perturbant méchamment l'équilibre de la cellule. Déséquilibré, le neurone se tue alors devant l'absurdité de la vie terrestre. (Ici, Woody Allen parlerait de son plombier. Pas moi.) En fait, je me rends compte avec un certain effroi que scientifiquement ce texte ne vaut pas tripette, le suicide neuronal n'étant pas du tout la cause de la douleur au chef que je subis. Il y a des jours, comme ça. Où l'on pérore, décidément. (Et que d'adverbes, encore !) Du coup je sucre le début, tiens.
Nikita Calvus-Mons le 30/10/07 à 19 h 31 dans Scientifique-traître
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