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60 millions de social-traîtres II

« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)

Hypnose

Orageux et crépusculaire ; rentrer dans ta maison, boire un thé fumé plein de sucre — tu aimes faire chier les puristes —, l'accompagner de pain grillé et de confiture, comme quand tu étais enfant ; du coup, combattre la sensation de dimanche soir qui s'incruste, trop de confort, pas assez d'action, comme si tu ne décidais plus rien, qu'un bureau et des collègues t'attendaient demain ; mais non, reprends-toi, tu es encore pour quelque temps ce profil atypique parfois loué par les directrices de ressources humaines (leurs certitudes socialistes !) ; ne pas s'égarer, ce dimanche, cette fin d'après-midi sont encore doux, puisqu'il faut bien choisir, sélectionner un adjectif dans la liste déroulante de ton cerveau qui mouline, doux donc ce sunday avec la confiote le thé le poilane le disque écouté en entier, comme au temps des albums que ton petit frère ne comprendra pas plus que celui des femmes tondues ; faire attention, la moindre nostalgie dans ce texte et nous t'éclatons la gueule, pourquoi pas des photos de ta copine et les horaires de tes défécations ; il y en a bien qui le font me dis-tu, oui et justement —


Nikita Calvus-Mons le 05/09/06 à 21 h 47 dans Musical-traître
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