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60 millions de social-traîtres II

« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)

Il n'y a pas de mazagran dans ce post

L'époque, la période, l'ère, le moment sont, tous, à la déprime, que j'espère — avec la bêtise qui caractérise l'optimiste béat — temporaire, conjoncturelle, réactionnelle, et autres poncifs « austro-allemands ». Au fond, je connais ma réactivité à la météo. Au temps qu'il fait, supérieur de loin au temps qui passe. Nous ne sommes qu'un tas de batraciens.

Je veux dire : Julien Lepers et Robert Wurtz (ancien arbitre de football, je ne le précise que pour soigner mon ranking dans Google, évidemment, fils de pute, tu n'en doutais pas un instant !) font les marioles — avec ou sans cocaïne, mais on ne peut pas ne pas se poser la question — dans Intervilles, cette série qui en est à sa vingt ou trentième saison et, même si ça ne vaut pas Clara Sheller, ça vaut quand même au moins la moitié de Grey's Anatomy ou alors je n'y connais vraiment rien en scénarios beaufisants flattant les cons dans le sens du poil.

Quel rapport avec les batraciens, me dis-tu. Ah, ça, la rupture sémantique, ça te passe au-dessus des mèches, salope ! Laisse-moi te dire qu'il est rassurant de savoir qu'on peut, même dans une telle période de déprime, avec de telles séries merdiques à la tévé, encore se murger doucement, socialement, à la Grimbergen, en discutant de cinéma, de musique, de shia-tsu et de fascisme dans un bar mythique de Ménilmontant.

Which is exactly what I did tonight. With that guy who wrote :

« Je suis hyper-bien. Comme mec. Le genre à expliquer à la belle affalée dans le lit que le drame de la gauche, c'est de ne jamais avoir compris l'essence du capitalisme. Et à recevoir en retour un regard certes ensommeillé mais tout joufflu de Mon dieu, qu'il est fort, qu'il est beau ! »

Et avec A. qui est sans aucun doute la seule personne que j'aie envie de voir dans ces périodes d'autisme plus ou moins strict. C'était une belle fin de soirée. À présent, il faut se coucher, et continuer le Vineland de Pynchon auquel, jusqu'à présent, je ne comprends à peu près rien.

Et demain est ?

Ein anderer Tag, for fuckin' sure.

Nikita Calvus-Mons le 27/06/07 à 02 h 49 dans Social-traître
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Commentaires

Pynchon et les nichons

Thomas "unpictured" P. est un obsédé du nibard. Son prochain roman, Against the Days, est son chef d'oeuvre. J'ai eu moins de mal à le lire que les précédents. Donc, accroche toi Calvus mais te dégoûte pas du bonhomme culte. Voilà, j'arrête là de semer mes grains de polens à la con, mais toi au moins, tu n'y es point allergique (en fait si ! salope !).

di folco - 01.07.07 à 13:38 - # - Répondre -

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