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60 millions de social-traîtres II

« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)

Ivich compte pas pour des prunes

Il m'aura fallu attendre trente-deux ans pour enfiler la tenue étroite du vieux con : les punks à chien m'appellent « monsieur » pour me demander les pièces que je leur refuse de toute façon, je me laisse pousser la moustache et je conseille à des jeunes de lire des textes écrits par des vieux bien avant que leurs parents ne fussent nés, vers 1961, des amours d'un collabo et d'une résistante de la dernière heure.

Aux éditions Allia, l'intégrale de Potlatch (le bulletin d'information du groupe français de l'Internationale lettriste, paru entre 1954 et 1957) édifierait avantageusement les jeunes âmes farcies de lieux communs libéraux qui fournissent le gros des troupes mal éduquées — ce string, franchement ! — de cette nââtion.

Et l'on commencera par apporter quelques réponses, bande d'attachants imbéciles, à cette question posée par Mohamed Dahou dans le numéro 4, paru le 13 juillet 1954, c'est de saison :

— Quelle nécessité reconnaissez-vous au JEU COLLECTIF dans une société moderne ?

— Quelle attitude convient-il de prendre envers les détournements réactionnaires de ce besoin (style Tour de France) ?

Allez, vous avez une semaine. Soyez terroristes.

Nikita Calvus-Mons le 17/07/06 à 02 h 07 dans Littéraire-traître
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