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60 millions de social-traîtres II

« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)

La bombe et les guillemets

J'ai envie d'écrire le mot « déflagration ». C'est un beau mot. Il est plus fort que « détonation ». Dans « détonation » il y a « ton » : pronom possessif (« and possession is evil », où ai-je donc vu, lu, entendu ceci ?). Il y a surtout l'idée de la fausse note. Alors que « déflagration » : c'est un joli mot. Il y a « flag », dedans : bien sûr, c'est un mot du jargon policier, mais il apporte avec lui la notion de violente surprise qui accompagne parfaitement mon état d'esprit actuel.

Dé-fla-gra-tion.

Ou, plus justement, à l'anglaise :

De-flag-rat-ion.

En physique, la détonation est plus forte que la déflagration. Que la physique prenne la porte. Nous sommes dans un autre champ, où la déflagration est supérieure.

Nikita Calvus-Mons le 25/09/07 à 16 h 59 dans Poétique-traître
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