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60 millions de social-traîtres

« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)

La Suède, de toute façon, à part H&M ?

Tiens, The Girl I Love Is Gone de Jay-Jay Johanson, je n'écoute jamais ça, je zappe, mais aujourd'hui ça me fait rire. En fait m'a toujours fait rire son romantisme de pacotille, clownesque. « La fille que j'aime est partie, et je n'en trouverai jamais une nouvelle. » En voilà de l'amour (de soi). L'égocentrisme poussé si loin est hilarant. C'est comme son autre morceau, plus grandiloquent (je voulais écrire « grandiose », mais je préfère « grandiloquent », qui évoque la déliquescence, la dégoulinade), le morceau glorioleux avec les cordes, tout le côté big band : So Tell the Girls That I Am Back in Town. Ça y est les filles, je suis revenu. La vie va changer. Pas besoin de vous cacher je vous trouverai de toute façon mes chéries. (C'est à peu près ça, les paroles, je vous promets.)

L'archétype du crooner tafiole (pardon : métrosexuel, c'est ça ?). Morrissey, à côté, c'est Ozzy Osbourne. La musique de Jay-Jay était tellement à la mode en 1997 qu'évidemment son évolution ultérieure en gros has-been ne fut pas une surprise. Nous vîmes l'Homme-à-la-chemisette-brillante jouer à Benicassim, tard dans la nuit. C'était d'une nullité absolue : — 273 K. Pourtant il faisait chaud dehors. Il a eu son heure de gloire il y a dix ans, ce type. On écoutait son album au boulot.

Nikita Calvus-Mons le 03/10/07 à 17 h 34 dans Musical-traître
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Commentaires

La chanteuse des Cardigans expliquait que la Suède c'était surtout des tennismen et un taux de suicide élevé, et que pour le reste personne ne s'y intéressait. Je me souviens de Jay-Jay, en première partie de Nulle Part Ailleurs, c'était déjà vendu comme le carton de l'année et ça avait de la gueule cette assurance sophistiquée, pour les pecnaux comme moi qui ne tringlaient jamais rien, pas même leur correspondante allemande. Toute une époque de merde, qui se résume à de vieux mp3 qu'on n'écoute plus. Mais je suis bien content d'avoir de ses nouvelles, je l'avais quitté sur On the radio, qui préfigurait déjà sa fin sur fond remix-house.

end - 03.10.07 à 18:28 - # - Répondre -

Et Ikea, alors ?

Ne me fais pas croire que ton appart de faux pauvre n'héberge pas quelque part un tabouret Ikea, voire un canapé sur lequel tu as tronché une étudiante en lettres.

Arnaud H - 03.10.07 à 19:25 - # - Répondre -

Re: Et Ikea, alors ?

Je le confesse, l'étagère Billy fait partie de mon univers, et j'ai tronché une ancienne étudiante en lettres dans un lit acheté chez Ikéa.

Tu es trop fort.

60millions - 04.10.07 à 02:56 - # - Répondre -

Lee

C'est vrai que le Jay Jay a un peu vieilli... c'est tout de même une bonne chanson peut être un peu moisie... au rang des bons souvenirs, l'été 97 à la lumière des étoiles en Espagne, nous chantions le JJ à tue-tête...et pendant ce temps les auto-stoppeuses que nous avions hésité à prendre ... l' anglais chauve et et bossu s'en était chargé ...  Jay Jay tu es à la croone ce que M. et moi furent à la win sexuelle...  de bonnes résolutions ! la prochaine fois, ça va chier !

Mais dites moi ? N'aurait-il pas pompé le Lee plus encore qu'une féministe le dard de Boyd ?


 

GGG - 03.10.07 à 22:38 - # - Répondre -

Re: Lee

Lee ? Quoi ? Hazlewood ?

60millions - 04.10.07 à 02:54 - # - Répondre -

Re: Lee

Vi. LE Lee.

 

GGG - 04.10.07 à 12:44 - # - Répondre -

Dont une de ses compils s'intitule justement "Cowboy in Sweden".

(Rétablissons la vérité: JJ Johansson vit à Paris depuis la nuit des temps)

Vive la Suède, vive le roi.

gc - 08.10.07 à 17:29 - # - Répondre -

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