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60 millions de social-traîtres II

« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)

Le public français est un tas de veaux et Jean-Jacques Goldman est son prophète

Camarade,

Tu as trop bu de crozes-hermitage hier soir (Dard & Ribo, sans modération !) et, bouche pâteuse, foie retourné, tu maudis Dionysos. Pas le groupe pop, jeune béotien : le dieu grec. Bref, tu as le cœur au bord des lèvres, encore une fois. Tu as besoin d'expulser, de te nettoyer de l'intérieur. Mais tu n'arrives pas à évacuer. Pour vomir, quand on n'est pas très doué, la seule solution est un catalyseur extérieur (exogène, si tu préfères). En voici un qui, attention, est corsé. C'est une scie hollandaise popularisée par Status Quo, reprise note pour note par tout ce que la France compte de nuisibles dans le domaine de la musique de supermarché, et laisse-moi te dire que ce pays s'y débrouille plutôt pas mal vu qu'il est champion du monde. Voilà :

 

 

Il est notable que le seul intérêt de la chanson originale (outre que les voix y sont mieux mixées — ça, c'est l'évidence même — et qu'elle est capable de réveiller quelques souvenirs d'enfance, tout comme Still Loving You ou Hotel California) réside dans son texte, agréable charge ironique contre l'armée de l'oncle Sam ; ironie désespérée dont, bien sûr, les amis du lamentable Jean-Jacques Goldman — qui n'a pas fini de sévir, alors que je le croyais mort — sont entièrement dépourvus.

La France va mal.

Nikita Calvus-Mons le 06/03/09 à 18 h 00 dans Musical-traître
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