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60 millions de social-traîtres II

« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)

Litanie

Incapable de finir un bouquin, pas le courage d'affronter les mauvaises surprises qu'occasionnent les livres jamais lus, j'achète et je lis compulsivement, les bouquinistes mon terrain de chasse, je me concentre sur les bacs pas chers, traditionnellement le noir et la SF, mais je ne m'y retrouve pas dans la SF, pas dans le sens I can't relate to it, mais juste Quel foutoir éditorial..., comment être sûr de choper le bon grain, et qu'est-ce que peut bien vouloir dire ivraie anyway ? bref, la SF m'emmerde, j'achète du polar et des conneries, des fonds de tiroir de Vian, tout ce qui passe et qui ne dépasse pas deux euros, je ne termine rien, superficialité...

... au bout de mon lit, les bouquins font table de chevet tout seuls tellement ils s'empilent, c'est ceux que je n'ai pas encore terminés, les entamés, les ré-entamés...

Asimov (Les Courants de l'espace), Chevillard (L'Œuvre posthume...), Barzini (From Caesar to the Mafia), Nicloux (Zoocity), Siniac (Les 5 Milliards de Luj Inferman'), Schulz (Peanuts), Pessoa (Le Banquier anarchiste, fini, celui-là, quand même), Kundera (La Plaisanterie, troisième fois en dix ans, j'aurai du mal à le finir, cette fois, quoique), Vian (Cinéma/Science-fiction), Di Folco (SalvaTM), Electorat (Sartre et la Citroneta)...

Nikita Calvus-Mons le 08/04/06 à 21 h 01 dans Littéraire-traître
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