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60 millions de social-traîtres II

« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)

Of mice and men

Je lis quelque part que « pour draguer les filles, c'est rock star qu'il faut faire, pas écrivain. »

C'est tout à fait vrai, mais c'est plus difficile :  la « rock star » doit fatalement, à un moment donné, faire l'étalage de son talent d'expression. Si le gars ne répète jamais, s'il n'a pas une minute de sa musique à vous faire écouter, ou un pauvre concert dans un rade paumé du XXe arrondissement auquel vous inviter dans les six mois, c'est qu'il vous ment. En revanche, l'écrivain maudit, lui, n'a aucune raison de daigner vous faire lire la moindre ligne de ses torchons, vu que, d'abord, il n'a jamais dépassé les dix pages, et qu'en plus la posture dite maudite, pour être crédible un tantinet, impose le secret. Facile, hein ?

Nikita Calvus-Mons le 22/09/08 à 01 h 34 dans Littéraire-traître
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Commentaires

Trop facile. Peu convaincant. D'autant plus que la position maudite fait vraiment chier finalement. Enfin, cela n'engage que moi.

monierza - 24.09.08 à 18:26 - # - Répondre -

Re:

J'avais point vu ton commentaire (ce blog est vraiment délaissé).

Oui, on est d'accord (enfin, je crois ?). L'écrivain maudit, y en a trop. "J'écris". N'est-ce pas la phrase la plus commune et énervante (vulgaire, quoi) de l'époque ?

(Ne l'ai-je pas prononcée honteusement quelques fois ?... Dans l'optique de "serrer une gueuse" ? Je crois devoir avouer que si. Il faut bien "dire ce qu'on fait", parfois... Et quand c'est ce qu'on croit honnêtement "faire"... Mais j'arrête maintenant. Je drague plutôt des filles qui le disent à ma place, et qui ne me font/feront jamais rien lire -- car elles non plus n'en branlent pas une. Quelle désespérance bordel. Vive la compta, au moins c'est une science exacte. On ne triche pas.)

60millions - 30.09.08 à 17:44 - # - Répondre -

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