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60 millions de social-traîtres II

« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)

Rien n'est léger

Pendant qu'au milieu des gens occupés à s'alcooliser je parle de la météo avec un ancien camarade de jeu, son regard noircit, commence à me balancer des carreaux d'arbalète car elle croit que je l'ignore, avec légèreté, sans me poser de question. Pourtant. Cercle vicieux. Ma pudeur m'empêche de planter là le camarade pour lui (à elle) parler ; sa colère, augmentant avec les minutes, me fait de toute façon barrage. Un point de non-retour est atteint. Je fuis lâchement, agressé et agresseur à la fois. Conscient du ridicule de ma situation. Je me voyais, dans ses yeux, laid et superficiel. Oh, tes yeux sur cette pauvre photo ! Ils disaient simplement pauvre con, avec une moue. Tous ces reproches et ce mépris... Autant battre le pavé fissa. Couardise. Déprime lancinante. Ainsi soit-il.

Nikita Calvus-Mons le 05/01/08 à 13 h 48 dans Social-traître
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