60 millions de social-traîtres II

Troisième convoi

Après un échange mou avec ce qui semble être leur pape (un pauvre enfant de l'impertinence corporate, cette variation de l'humour potache mâtinée d'esprit d'entreprise qui fait les miliciens les plus persuasifs et soumis de l'industrie culturelle), j'ai décidé de consacrer aux arrivistes crypto-médiatiques les moins susceptibles de scrupules une nouvelle section dans la colonne de droite.

Évidemment, ce jeu stupide ne m'obsédera pas très longtemps. Mais c'est nouveau, pour moi. Il se trouve que je viens de découvrir cette frange fangeuse (jeu de mots douteux, je sais, mais qui évoque heureusement le 365 jours ouvrables de Diabologum, qui dégage, Rastignac, moins de nostalgie misérable et facile que Supertramp mais ouvre infiniment plus de portes révolutionnaires — aïe, le gros mot est lâché).

Je vous invite à participer à la rafle ! Dès que vous croisez un type comme celui-là, portant son arrivisme en bandoulière comme une vulgaire sous-pucelle de la Star Ac' (qui a cependant l'excuse de l'âge), faites-le toujours savoir : on lui réservera la place qui lui revient de droit et, qui sait, au bout de deux mois, on aura peut-être assez de matière pour publier à la va-vite un Guide de l'arrivisme chez Marabout et en faire une promo spirituelle et référencée sur le plateau de Denisot ou Fogiel et... mais... ces types en uniforme... pardon ? qui ? moi ? enfin, que me voulez-vous, merde ! et pourquoi ce camion bâché... et pourquoi tous ces gens entassés ? cette odeur de mort ! pourquoi moi ? non... non ! NON ! JE SUIS INNOCENT ! C'ÉTAIT DU SECOND DEGRÉ !

Nikita Calvus-Mons le 14/09/06 à 13 h 52 dans Social-traître
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