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60 millions de social-traîtres II

« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)

Vingt et un

Ouais. Bon. On est le 29 mai, si j'en crois l'horloge crypto-atomique de mon ordinateur. Le rythme bimensuel semble s'imposer, depuis quelque temps. Je n'ai strictement rien à raconter sur ce blog, que je renie (forcément). Je suis devenu un grand romantique (ce soir, je viens de tomber amoureux de l'incroyable sœur — 21 ans — d'un de mes meilleurs amis, qui l'avait cachée, jusque là). Normalement, il est interdit d'établir la moindre continuité entre une parenthèse fermée et le fil normal du discours, mais je m'en moque : ces 21 ans, donc, sont le lien constitutif de ladite continuité et si É. lit ces lignes, et elle le fait de temps en temps — elle le faisait tout au moins —, qu'elle sache que normalement, je dis bien normalement, c'est-à-dire si tout allait pour le mieux et si je n'étais pas aussi névrosé, c'est avec elle que je passerais le plus clair de mon temps actuel, c'est-à-dire les prochains mois, sans parler d'années car je ne verrai jamais aussi loin. Mais, anyway, É. n'existe plus, il semble clair que je l'ai lassée, avec mes messages cryptiques de milieu de nuit et ma chronique instabilité, et si mes sentiments — éclairés parfois par un surplus de cette fameuse poudre colombienne de superlucidité — me la destinent pourtant, elle ne répond plus à rien, aucun de mes appels, ni aucune de mes déclarations d'amour télépathiques, et je le regrette ; je la regrette.

Cette fille me manque. Elle transforme, malgré elle, ce blog en un blog de base : sentimental et autocentré. Peut-être se met-elle en ce moment à ricaner.

Vous voyez bien que le rythme bimensuel est bien suffisant...

Nikita Calvus-Mons le 29/05/08 à 04 h 47 dans Social-traître
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