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60 millions de social-traîtres II

« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)

À Austin, ville rock pas mini

« Je t'aime mais j'ai choisi les ténèbres. » Quel nom de groupe superbe ! C'est pour ça qu'on préfère, au fond, le rock, même s'il ne finit plus de moisir dans les eaux troubles du marché, même s'il est devenu la musique insupportable d'une génération abrutie (ça va, c'est assez réac, ou je vous en remets une couche ?) : parce que dans aucune autre musique on ne soigne autant les détails esthétiques collatéraux. « Peut-être parce que la musique elle-même est plus faible ? », me susurre l'amateur de jazz, avec son écharpe cradingue, l'amateur féru de jazz dont on connaît par cœur les arguments élimés. Qu'il aille se faire cuire un œuf sur les seins blafards de Diana Krall (ou se fourre un saxophone — ténor — dans le fondement). I Love You but I've Chosen Darkness : rock sombre d'Austin, Texas. On peut s'en passer, comme de n'importe quelle chanteuse de jazz (à laquelle il est quand même agréable de coller quelques claques de temps à autre, vu qu'elle chante dans ce but : se prendre des claques de temps à autre). Mais quel nom !

Nikita Calvus-Mons le 03/04/09 à 19 h 19 dans Musical-traître
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