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60 millions de social-traîtres II

« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)

Éviscération d'une chanteuse de jazz

Je ne connais rien de plus laid qu'une chanteuse de jazz blanche, veillissante, compromise avec la variété sonnante et trébuchante, en train de trémousser son trémolo juste avant le dessert d'un dîner mondain sur les accords convenus d'un pianiste de roman de gare, complice malvenu en vulgarité démonstrative. Son sourire quémandeur, ses allures de chienne savante allument la flamme du tueur cannibale élevé au punk qui sommeille en chaque lecteur de ce journal. L'égorgement, l'éviscération, l'arrachage barbare des cordes vocales deviennent alors le fantasme nécessaire sans lequel il n'y aura pas de nuit apaisée.

La chanteuse de jazz n'arrive pas à la cheville de la pute de luxe en ce qui concerne le charme, elle la dépasse pourtant en vénalité.

Nikita Calvus-Mons le 28/12/05 à 03 h 05 dans Musical-traître
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