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60 millions de social-traîtres II

« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)

Noël approche, jeune con, et tu ne sais pas quoi offrir à ta belle-doche ?

Philippe di Folco écrit « O Freunde, nicht diese Töne ! » dans un texte sur Beethoven (quelque part sur son non-blog, dont je vous fais la pub, plus bas) et vous ne pouvez sans doute pas comprendre pourquoi j'en meurs de rire, intérieurement, en l'imaginant au comptoir du Politburo nageant de digression érudite en salacerie inédite. La « foncedé du consoréac », dont le titre fleure bon la social-traîtrise, est la prescription idéale pour pourrir vos fêtes de Noël.

Sur son site, Philippe publie la liste de bouquins cultes de quatre personnes, dont votre serviteur. Horizons divers, assurément, mais quelques points communs évidents, d'autres étonnants. Ainsi, il semble que tout le monde ait été fortement marqué par Le Bleu du ciel de Bataille, La Conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole, Belle du seigneur (je crois, j'en suis plus sûr, allez vérifier, ces listes vous donneront de toute façon elles aussi de bonnes idées-cadeaux, cochons de consoréacs), les bouquins de Brett Easton Ellis, l'Extension du domaine de la lutte, Dostoïevski, Céline et La Plaisanterie de Kundera (et comment !). En fait, ça n'a rien du tout d'étonnant. Nous sommes convenus, nous baisons tous en cercle, ou alors il s'agit de génies. J'arrive pas à trancher.

Nikita Calvus-Mons le 04/12/05 à 18 h 35 dans Social-traître
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Commentaires

T'as du talent Calvus

Content de te lire en pleine forme.

Une question pourtant : pourquoi citer le RPR dans un de tes précédants articles alors que notre UMP est si vivace et créatif.

Cordialement,

Alex

ps :Ringo S.>Keith M. ?

alex - 05.12.05 à 22:57 - # - Répondre -

À Beaumont-le-Vicomte

Tss, tss... — et voilà qu'on voudrait nous refaire le coup de la plus grosse...
Or tout ceci, tu le sais bien, une fois le moment d'esbroufe apaisé, une fois le quart d'heure de plateau télé achevé, c'est-à-dire, finalement, une fois le sentiment d'exister ramené à sa juste mesure de devoir se supporter, tout ceci, donc, cette plaisanterie de la liste, se résoud pitoyablement en un accablement d'avoir une fois encore, forcément une fois de trop, rabâché la même rengaine, comme un refrain, joué son numéro (le mauvais), comme à la chaîne, baissé son pantalon, comme à l'armée...
Et tu voudrais que l'on applaudît, que l'on s'exclamât ?
Calvus-Namur, tu ne cites pas Rabelais, tu ne cites pas Retz, tu ne cites pas Sophocle,
tu ne cites pas Lucrèce, tu ne cites pas Chrétien de Troyes, — Calvus-Bastogne, tu ne cites pas Marx ni aucun de ses frères !

Tiens, j'y pense : Étant plus jeune elle habitait Laval...

-- Charlie W.

Lee Beria Jr - 06.12.05 à 00:31 - # - Répondre -

Re: À Beaumont-le-Vicomte

Réaction fascinante donc ! Que vient donc faire l'armée dans une liste d'écrivains cultes ? Rocco Sifredi a-t-il jamais lu et si jamais, son sexe eut-il été moins long ? Ou l'inverse ? NICK HORNBY a raison : y'a plus que des listes pour essayer de donner un peu d'ordre à ce monde chaotique, ce monde rempli de gros machos bourrins incultes de merde ! 

pdf - 13.12.05 à 21:41 - # - Répondre -

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