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60 millions de social-traîtres II

« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)

Accelerando

Sur les conseils éclairés du Lusophone je me mets à lire Accelerando, de Charles Stross. En anglais dans le texte, et bien que ça soit un peu ardu, c'est accrocheur. Aucun doute n'est permis, le bougre est écrivain, je l'ai compris en deux phrases parfaites, condensées, que voici :

Europe has achieved peaceful political union for the first time ever: They're using this unprecedented state of affairs to harmonize the curvature of bananas.

(Je ne sais pas pourquoi, à la lecture de ce petit chef-d'œuvre, en surimpression sur ma rétine s'affiche Jean-François Copé en costume gris avec son sourire idiot et agressif. L'Europe !)

Autre phrase magique (et nous ne sommes qu'à la onzième page) :

Her accent is noticeably Parisian, a pointed reminder that she's making a concession to him just by talking.

L'écrivain aurait-il galéré avec une ou deux des fausses starlettes qui hantent les coins les plus puants du « bled », comme l'appelait Lester Bangs (ou plutôt le type qui l'a traduit) ?

En tout cas, voici un bouquin que je devrais dévorer, même si je sens bien que je ne vais pas tout comprendre.

Nikita Calvus-Mons le 18/04/09 à 13 h 22 dans Littéraire-traître
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