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60 millions de social-traîtres II

« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)

Au fond, les diplomates prendraient plutôt le pas sur les hommes d'action

C'était un texte conceptuel, celui d'avant ; oulipien, si vous préférez. Il ne faut pas vous formaliser, ne pas vous effrayer, si vous tenez à moi : je n'ai pas pénétré cette prostituée albanaise, c'est pour de faux ; la plupart du temps, les textes marqués du sceau infâmant Littéraire-traître sont des textes de fiction, dont la part autobiographique n'est pas un enjeu, je vous le promets.

Il s'agissait d'un exercice de style destiné à la laide revue de débiles mentaux branchés titrée Nuke, dont je vous avais déjà parlé. J'avais reçu — par un intermédiaire qui restera inconnu, même si lui se reconnaîtra — la profession de foi de ces tocards, avec une faute d'orthographe à la première ligne, et cette précision : la revue s'autorisait à effectuer toutes corrections nécessaires au texte reçu afin qu'il s'intègre dans l'editing de la revue. Bref, les typiques branleurs qui se prennent éhontément au sérieux alors qu'ils ont toutes les peines du monde à pondre trois phrases sans l'aide du correcteur orthographique de Word™.

Bon, comme un enfant farceur, j'ai eu envie de leur envoyer un texte, le plus agressif et vulgaire possible et puis, évidemment, j'ai abandonné à mi-chemin, ce genre de blague ne me passionne guère, au fond, et comme souvent dans les cas d'échec patenté, le texte s'est retrouvé ici, dans cette espèce de poubelle qu'est ce blog, quand il n'est pas un noble studio de répétition.

Et voilà.

Nikita Calvus-Mons le 25/10/06 à 03 h 46 dans Social-traître
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