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60 millions de social-traîtres

« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)

Céline Dion nous t'enculons

Le MUC c'est le Mouvement de l'utopie concrète, nom à la con un peu orwellien d'un groupe a priori plutôt sympa, humainement parlant, en tout cas. Des amis m'ont emmené vers décembre dernier à une réunion chez Roland Castro, leur architecte de gourou, à l'époque il cherchait encore ses signatures, et je dois avouer que même si l'on manqua très vite de pinard, la discussion fut par moments agréable sinon intéressante. Bon, enfin, du coup, depuis lors, je reçois les comptes-rendus de leurs réunions, celui-ci je ne le commenterai pas du pur point de vue politique, puisque vingt-quatre personnes présentes à une réunion d'extrême gauche, c'est bien trop peu pour tirer la moindre conclusion, même ironiser sur le score de Bayrou serait purement gratuit, mais je ferai simplement cette remarque : pourquoi, bordel de pute, « Ségo » et « M-George » ? Ne parlons même pas de la faute de typo, oublions aussi la cédille trop zélée qu'on a collée au nom du facteur, et qui rappelle les accents circonflexes dont certains cuistres truffent leurs copies, selon le précepte bien connu : « Dans le doute, mets-en trop, on pourra toujours en enlever après », non, concentrons-nous uniquement sur le choix politiquement correct et clairement effectué par des militant-e-s motivé-e-s, donc un peu idiot-e-s, d'utiliser de façon systématique les prénoms des femmes candidats et les noms des hommes. Tropisme sexiste-galant classique, hélas... et pas de quoi fouetter un chat, mais cette discrimination (positive) qui n'embête à peu près personne, la femme étant par défaut l'avenir de l'homme, commence à vraiment bien faire... Les motivé-e-s sont des con-ne-s. La preuve, tiens.

Nikita Calvus-Mons le 10/04/07 à 13 h 50 dans Social-traître
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