Page principale - Session - Contact

60 millions de social-traîtres II

« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)

Ému

Il fallait bien l'avouer un jour et pourquoi pas aux désœuvrés qui lisent ces pages : je suis une vraie midinette, au cinéma. Je marche à tous les trucs : les pères qui retrouvent leur fils après des années de séparation, les amants qui s'embrassent après la haine, ceux qui se tirent in extremis des griffes du sida, ça marche, et je verse la larmichette, enfin, elle pointe le bout de sa molécule d'eau, disons — gardons une certaine retenue, je ne chiale pas à tous les coups, mais je mouille au moins de la paupière, c'est certain, c'est la vie qui me fait ça.

Bon. Je sors d'un film qui est mauvais, très : le dernier Jolivet. La palme de la médiocrité revient aux dialogues, mauvais comme ce n'est pas permis, même en France où on écrit pourtant très mal.

Et voilà la chose cruelle : les retrouvailles — pas gagnées d'avance — entre les deux amants ne m'ont pas arraché un frisson. Je n'en avais strictement rien à foutre et pourtant je ne suis pas exigeant, je l'ai dit. Je peux vibrer à tous les nanars, pourvu qu'on ait mis la technique nécessaire dans la scène de réconciliation : là, non. C'est nul, en tous points. Tellement nul que ce n'est même pas énervant d'avoir payé pour une telle absence de tout.

Voilà, affaire réglée. Jolivet Pierre est donc devenu aussi mauvais que son frère Marc. Une fratrie réunie... tiens, ça me ferait presque pleurer de joie.

Nikita Calvus-Mons le 05/03/07 à 00 h 29 dans Cinématographique-traître
Article précédent - Commenter - Article suivant -

Commentaires

La Môme

La Môme est le film de l'année, vous verserez quelques larmes, certes mais en garderez un grand souvenir !

Anonyme - 05.03.07 à 13:18 - # - Répondre -

Re: La Môme

Les larmes c'est pour les tapettes.

Tapette.

Anonyme - 06.03.07 à 13:21 - # - Répondre -

Commenter l'article