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60 millions de social-traîtres II

« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)

État d'âme en sortant du « Majestic » (bribe)

Voilà, il faut creuser... arrêter de gratouiller la surface. Elle est là donc ton histoire de tripes, d'amour, d'abandon ! De tripes au sens propre — vise donc Rabelais, ça t'occupera. D'amour au sens sale — parce que l'abandon ça vous laisse la bouche pâteuse pour le moins et il faudra bien que tu t'y colles à cette pâte mon con. Que tu arrêtes d'amuser la galerie. Que tu te mettes à dos toute ta famille, tous tes amis qui pour sûr se « reconnaîtront » — y a-t-il des limites possibles à l'égocentrisme du lecteur ? (Pour celui de l'écrivain, on sait déjà.)

Premier samedi de printemps. Dizzy and Dark in E minor.

Nikita Calvus-Mons le 03/03/07 à 18 h 21 dans Littéraire-traître
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