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60 millions de social-traîtres II

« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)

Happy end pour pisse-froid

Il était extrêmement simple, aux deux tiers du film, d'en dire le plus grand mal : ne serait-ce que pour cette scène où Colette Tatou (déjà, le nom...) se saisit de sa bombe anti-agression alors qu'elle est simplement en train de se faire baratiner par son naïf prétendant, qui ne ferait pas de mal à une mouche... Incursion de la bêtise sécuritaire américaine, de la paranoïa anti-harcèlement dans un Paris de cocagne, relative hideur plastique de ces visages ronds et lisses (on se croirait dans Theme Hospital, l'esthétique du jeu vidéo commence à lasser), voix off toute en saccades et en nasales qui donne envie d'envahir Los Angeles avec un escadron de volontaires français contre l'hystérie... Bref, un gros tas de raisons de détester ce nanar pour enfants.

Mais la vérité, qui est nue, est que Ratatouille est un excellent film — tremble, Olivier Assayas — et que, comme y dit l'imbuvable critique Anton Ego, rendu à son enfance par une ratatouille proustienne, « la moindre cochonnerie vaut mieux que la critique qui la dénonce comme telle ». Ah... le soupçon d'humanité qui anime enfin le pisse-froid !

Nikita Calvus-Mons le 04/09/07 à 00 h 27 dans Cinématographique-traître
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Commentaires

Ahah! Mais je comprends mieux ton étonnement, je n'avais pas vu que t'avais pondu quelque chose dessus entre temps.

C. - 04.09.07 à 16:57 - # - Répondre -

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