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60 millions de social-traîtres II

« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)

In the late wee hours

Je relis l'Ardoise de ton cher Djian, qui traîne sur une des piles de livres point encore rangés depuis l'emménagement. Finissant le porto lentement, en bouquinant et en écoutant Let Love In, l'album, alors que le jour se lève sur l'est de Paris, je me laisse porter par une certaine douceur de vivre, rendue parfois mélancolique entre deux lignes. Mais je suis bien, car tu n'es pas loin.

Je tombe sur ceci :

On m'a quelquefois cassé les pieds avec le style de Richard Brautigan. On m'a demandé si je n'étais pas conscient d'une relative faiblesse, d'une relative facilité, et en conséquence, si je n'en faisais pas trop pour l'auteur de Mémoires sauvées du vent.

Il m'a toujours été difficile de répondre. Ce genre de question m'énerve. Et qu'elle ne soit pas sans fondement m'énerve encore davantage.

Mais sur moi et mon interlocuteur, que cela nous apprend-il ?

Que quand le doigt montre la lune, l'imbécile regarde le doigt.

Pas mal, hein ?

Nikita Calvus-Mons le 22/03/09 à 07 h 43 dans Littéraire-traître
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Commentaires

Bein oui, bien sûr.

gc - 22.03.09 à 19:04 - # - Répondre -

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