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60 millions de social-traîtres II

« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)

In the name of Jean-Raymond Supergroscon

Sur ce blog bien torché, il y a l'histoire d'un manager qui fait à ses poulains le même coup que le nôtre nous fit au Mexique afin de faire jouer des gros pantins plus tôt et plus longtemps. C'est amusant de constater une telle similitude de situation. Surtout le coup du panneau On arrête tout, dont je me rappelle bien, on n'avait pas encore joué un seul de nos trois tubes mortels de fin de concert, prévus justement pour être les derniers du set... Donc on n'en a joué qu'un, et mal, à cause des gros pantins. (Je ne peux pas trop citer le nom de ce groupe, celui qui jouait après nous, pour ne pas faire de tort à mes copains qui n'ont rien demandé, alors je préciserai juste aux connaisseurs, s'il y en a par ici, qu'ils sont de Montpellier, très vulgaires et qu'ils cartonnent dans la musique de pub électronique et en Espagne. Ça zeugme à donf, là.)

Il est assez évident que sous le nom rigolo de Ker-Groscons, LeChieur parle en fait de Soldat Louis, et je suis heureux d'apprendre qu'en 1997 les inénarrables créateurs de Du rhum, des femmes et de la bière nom de Dieu faisaient joujou avec un tour-bus à deux étages. C'est, quelque part, rassurant. Où, je ne le dirai pas.

(Et le type LeChieur, sur son bon blog, il écrit ça qui est quand même pas dégueu : « Règle numéro 1 quand tu travailles dans la musique : le jour où quelqu'un prononce devant toi le mot “gala”, tue-le ou barre-toi. Le gala est au concert ce que Francis Huster est à Gérard Philippe. »)

Nikita Calvus-Mons le 25/01/07 à 22 h 17 dans Musical-traître
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Commentaires

C'est pas souvent que je suis lié par quelqu'un qui se masturbe en écoutant The Clash, et qui vilipendie le navrant buveur de bière pour clamer rageusement son amour à l'égard du regretté Brautigan (Mémoires sauvées du vent, c'est pas de la merde non plus, d'ailleurs). Je suis bien content...

mlechieur - 26.01.07 à 08:16 - # - Répondre -

Silky Milk

Un privé à Babylone m'a marqué pour toujours. Dans Tokyo Montana Express que je suis en train de lire, je suis tombé ce matin, après avoir éteint cette conne de Colombe Schneck, sur un texte narrant sa balade dans le cimetière pour animaux-mascottes de l'armée U.S. qui se trouve sous le Golden Gate Bridge. L'épitaphe d'un petit oiseau qu'on appelait Le Gazouilleur :

CI-GÎT LE GAZOUILLEUR
IL EST DANS LA SOIE
LE PETIT OISEAU
QUI SE NOYA
DANS UN VERRE DE LAIT.

Évidemment, la soie et le lait, c'est mieux en anglais. D'ailleurs, tiens, le traducteur français de Brautigan (Robert Pépin) utilise énormément le désuet « Adoncques » en début de phrase, qui donne même le ton du style brautiganien en français, et je me demande bien quel mot ou quelle locution il rend par là. Bref : m'acheter du Brautigan en ricain dans le texte je dois. Noble mission. (L'acheter, puis le lire.)

Tiens, ben je fouillerai ça ce soir en rentrant, mais Google a l'air précieux sur ce coup-là ; ça sent la polémique.

Que la journée te soit propice en femmes.

60millions - 26.01.07 à 12:47 - # - Répondre -

Re: Silky Milk

Lecture rapide indiquant qu'il s'agirait de la traduction de « Thus ».

So much fuss about Thus!

Pourquoi pas « Ainsi », alors ? Mais c'est trop tard, j'ai le « Adoncques » dans le sang.

Les débats sur la traduction sont éternels.

60millions - 26.01.07 à 12:53 - # - Répondre -

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