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60 millions de social-traîtres II

« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)

Joie de l'argot au bistrot

« Il y a une faute d'orthographe sur ce menu de bistrot. La peste soit de l'illettré qui aura pondu cette ânerie ! La “morue du pécheur” prend un accent circonflexe !
— Pas du tout. Ce pécheur a tout à fait droit à son accent aigu. Faites donc usage de toute votre tête, mon cher. Pourquoi voir une faute là où il n'y a que malice ? »

Cinq minutes se passent pendant lesquelles l'on évoque pêle-mêle le conflit israélo-palestinien, l'induction électromagnétique et la lèvre supérieure d'Emmanuelle Béart. Puis, le goujat, méprisant, et revenant des toilettes pour hommes — les fameuses pissotières — où sont disposés pour les nains, au sol, des annuaires :

« J'ai vérifié dans le dictionnaire, avec des pincettes vu son état douteux, et... vous avez raison, mon cher, l'on peut écrire pécheur ainsi. Il n'empêche : le sens du nom de ce plat, la morue du pécheur, m'échappe alors tout à fait !
— Ah, foutre jaune ! que c'est irritant la bêtise ! Surtout la vôtre ! »

Nikita Calvus-Mons le 04/07/07 à 17 h 40 dans Littéraire-traître
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Commentaires

Saperlipopette

Je verse une larme émue.
(Mais ferrâtes-vous la morue ? Ou fûtes-vous empêché ?)

Lee Beria Jr - 05.07.07 à 08:41 - # - Répondre -

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