60 millions de social-traîtres II
« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)
Me suis vautré sur mon genou quand j'avais huit ans
— Avez-vous des cicatrices ?— Ah oui, j'ai cette petite cicatrice sur le genou droit. La peau y est infiniment plus douce. Mais elle a grandi avec moi, comme un parasite, elle n'est plus si petite, elle occupe même toute la largeur du genou à présent. Et pourtant je ne la sens plus, je n'y pense plus du tout, pas une seconde, bien qu'elle soit toujours — et pour toujours — présente.
— C'est une vilaine parabole que voilà.
— Vous l'avez cherchée.
— Je l'ai au genou gauche, moi, cette cicatrice.
— Cela permet de troublants face-à-face.
Nikita Calvus-Mons le 23/09/05 à 12 h 45 dans Poétique-traître
Article précédent - Commenter - Article suivant -
Commentaires
parabole parlante - comprenne qui peut ?
— Avez-vous des cicatrices ?
— Ah oui, j'ai cette petite cicatrice sur le glan. La peau y est infiniment plus douce. Mais elle a grandi avec moi, comme un parasite, elle n'est plus si petite, elle occupe même toute la largeur du glan à présent. Et pourtant je ne la sens plus, je n'y pense plus du tout, pas une seconde, bien qu'elle soit toujours — et pour toujours — présente.
— C'est une vilaine parabole que voilà.
— Vous l'avez cherchée.
— Je l'ai au glan, moi, cette cicatrice.
— Cela permet de troublants face-à-face.
kalinka poncife - 12.04.06 à 02:41 - # - Répondre -