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60 millions de social-traîtres II

« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)

Rock the Casbah

« He thinks it's not kosher
Fundamentally he can't take it
You know he really hates it! »
The Clash, Rock the Casbah

Dernier post de l'année. En voilà une information qui risque de changer le monde.

Est-ce que se poser la question de la pertinence et de la délicatesse de l'intervention israélienne à Gaza fait du questionneur un antisémite ? Je ne sais pas, je pose la question. Sans doute, de toute manière, Tsahal bombarde-t-elle chirurgical. Civilisé. C'est-à-dire en évitant soigneusement les civils. Car je ne veux pas croire que...

Je me demande parfois (coq à l'âne) s'il ne ferait pas mieux pour moi être l'enculé parfaitement égoïste que je ne suis pas, ce qui m'éviterait peut-être de tristes et pernicieux états d'âme (alors que, bordel, la vie ne vaut-elle pas la peine d'être vécue ?) lorsque mon frère est menacé de se retrouver seul le soir de la Saint-Sylvestre, fête obligatoire dont tout le monde se fiche éperdument, lui peut-être davantage que moi. Je porte ma fratrie comme une croix, parfois. (Signé : Nikita l'Aîné.)

Enculons un second âne par l'entremise de ce risible phallus volailler (a cock's cock, n'est-ce pas). Philippe, las de se faire uriner sur le visage par des monitrices-éducatrices folles (est-ce un pléonasme ?), a inventé une manière de fiche de lecture policière, factuelle, orwellienne.

J'ai entendu ce matin que Siné Hebdo publiait des inédits comico-pornographiques de Franquin, où Gaston semble enfourner son zob dans le foyer brûlant de Mademoiselle Jeanne, cette zzzalope. Je cours acheter mon exemplaire — en victime perpétuelle du marketing de combat.

Je garde pour mémoire l'avant-dernier Charlie Hebdo, celui dans lequel le noble Cavanna avoue son désespoir de continuer à piger dans un torchon tiède, où « l'ambition, cette gueuse papelarde », est tapie sournoisement entre les dessins faussement satiriques et si tristement politiciens. Cavanna, merveilleux « vieux con » dont je désespérais, je l'avoue, comme de tous les autres faux-culs, Charb en tête, et que j'ai envie d'embrasser mille fois, pour le coup.

Ne ratons surtout pas Choron Dernière, le 7 janvier. Et bonne année, tas de cons. Vive la bombe casher.

Nikita Calvus-Mons le 31/12/08 à 17 h 00 dans Social-traître
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