60 millions de social-traîtres II
« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)
Science sans Constance...
Mon honnêteté intellectuelle confine au masochisme. J'en suis donc à la page 19 de Plates-bandes, de Menu, celle où l'on parle du « punk de 77 » (écho de la virulente discussion de ce soir au comptoir du Politburo : Gainsbourg, Miles, U2, Bowie, JC Menu... cherchez l'intrus) et j'ai déjà murmuré douze fois pour moi seul « Je suis consterné. » Car je ne m'attendais quand même pas à aussi faible. Ce n'est pas de jeu. C'est écrit comme un mélange malhabile de dissertation de terminale B et d'article de fanzine, sans aucune rigueur ni sans aucun point de vue, avec des majuscules injustifiées partout à Auteur et Bande Dessinée, et il ne fait aucun doute, à la lecture de ce torchon d'autocélébration, qu'il n'aurait jamais pu être publié ailleurs que dans la maison de l'auteur-gérant.
Constance, j'ai perdu mon temps. J'irai au bout de ce mauvais livre, résultat de l'ambition littéraire d'un fâcheux, te maudissant toute la nuit, car je le pressentais ; mais j'irai au bout, pour ne pas mourir trop intelligent.
Nikita Calvus-Mons le 29/04/06 à 04 h 48 dans Littéraire-traître
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Commentaires
Ho oui, je sais : "le style, c'est tout", on s'en badigonne depuis des années de celle là. En même temps je ne me souviens pas avoir défendu ni les qualittés littéraire, ni les idées de Menu ; j'ai juste voulu resituer ce bouquin et évité un nouveau débat à l'emporte pièce et totalement à coté de la plaque... "honnêteté intellectuelle " dis-tu ? Bel effort, peut mieu faire.
Je maintient, Plates-bandes est un manifeste pour une "nouvelle association", ensuite il vaut ce quelle vaut, moi je n'adhère pas -comme je le disais à notre ami Mederic il y a peu, je suis plus à ma place chez ST. Cependant je reprendrais à bon compte bon nombre d'idées dévellopées dans ce bouquin. Voilà en quoi j'ai trouvé ce livre necessaire. Point.
Constance de Sharon - 29.04.06 à 08:36 - # - Répondre -
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Mais... c'est bien le problème... Je l'ai lu. Et il n'y a aucune idée nouvelle (et c'est moi qui dis ça, un inculte notoire, qui ne demande qu'à être convaincu, s'il le faut vraiment, allez).
Alors si c'est ça votre avant-garde, elle ne va pas vous mener très loin. Je pourrais développer des heures mais je crois qu'en fait ça me fatigue, de mon côté j'ai juste dit ce que je pensais de ce genre d'énergumène, je suis allé jusqu'à acheter ce livre parce que j'espérais changer un petit peu d'avis.
Si tu es sérieux avec cette histoire d'avant-garde, tu te prépares à bien des désillusions. Le gourou ne vaut pas tripette, j'ai corné quelques pages à démonter, mais finalement, tu as raison, à quoi bon ? Sauf que oui, en l'espèce, "le style" dit beaucoup. Enormément, même. Et je maintiens chaque mot écrit cette nuit. Après la page 19, c'est même bien pire et encore plus vide, avec, de temps à autre, une petite insulte complètement déplacée qui décrédibilise ce qui resterait encore d'"analyse". Bon. On a le droit d'aimer. Mais alors qu'on ne vienne pas donner de leçons en se réclamant d'un tel zozo. Moi, je me marche pas. (Je ne suis d'ailleurs pas tout à fait le seul, apparemment, mais c'est une autre histoire.)
60millions - 29.04.06 à 11:45 - # - Répondre -