Page principale - Session - Contact

60 millions de social-traîtres II

« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)

Trop la classe

« Je me suis fait offrir un thé par une vieille qui voulait en fait me vendre d'horribles petits napperons qu'elle faisait elle-même et voyant mon refus gêné elle m'a demandé de payer mon thé, ce qui est un peu fort de café. L'après-midi on a fait un football sur la place du village avec les danseurs et quelques locaux ; j'ai pas été SI mauvais mais je suis trop perso, je sais jamais comment donner ma balle une fois que je l'ai récupérée et on finit toujours immanquablement par me la piquer.

Sommes ensuite rentrés à Istanbul. Vendredi j'ai bossé et vu les Colder qui sont ici pour leur concert de demain ; j'ai passé la soirée avec eux et j'ai eu l'impression de revenir deux ans en arrière. Un monde. »

Pour un peu, je verserais une larme parce qu'il a promis d'arrêter, une fois rentré à Paris, le blog (3e) où figure l'excellent article dont je fournis ci-dessus un extrait : okay*, c'est pas illogique, mais je vieillis d'un mois, avec tout ça. C'est le coup de vieux le plus fulgurant de ces dernières années. (C'est aussi vilainement égocentrique.)


*On connaît la théorie du Zero Killed annoté « 0K » sur les rapports des officiers de la guerre de Sécession (par temps calme), qui aurait ensuite engendré ce bon vieux « OK » ricain, mais je viens d'apprendre que notre « oui » venait du latin hoc ille (qui a donné oc et oïl, les langues du sud et du nord). Je dis ça en passant, et en vulgarisant vu que je ne maîtrise pas. Au passage, pour bien se marrer, je conseille la lecture de cette page de discussion de Wikipédia consacrée à l'article Occitan. J'ai toujours adoré les invectives électroniques, et là, c'est du lourd, en plus, on apprend des choses. Et apprendre dans la joie, hein, quoi de tel ?

Nikita Calvus-Mons le 04/11/06 à 14 h 14 dans Littéraire-traître
Article précédent - Commenter - Article suivant -