60 millions de social-traîtres
« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)
y égale moins (x au carré)
J'étais occupé à tenter de mettre en équation cette fille, toute en courbes et en droites sécantes sidérantes de beauté, quand je me rendis compte que le côté violemment abstrait des mathématiques ne pouvait en rien m'aider ; j'étais le jouet d'éléments et de forces strictement physico-chimiques, ainsi que de deux ou trois lois de dilatation des fluides.
Bref, je bandais pour cette bonnasse, et ni Gauss, ni Pythagore, ni même ce brave Euler n'allaient pouvoir me tirer d'affaire. (Techniquement, je ne bandais que pour son corps, somptueux, mais en psychologie masculine (sous-spécialité : la mienne), on admet généralement que ces propositions sont équivalentes, ou, si vous préférez (vous pouvez aussi le déplorer), que « l'esprit est négligeable devant le grain de peau ». On admet aussi que « la beauté des yeux donne à certaines femmes superficielles l'air intelligent ». (Cette propriété marche également avec les hommes, dans certaines conditions nécessaires mais non suffisantes de température et de pression.) Attention, ces deux axiomes ne sont vrais que dans ℂ : le corps des complexes du cul. L'esprit (sa beauté intrinsèque) reprend en effet ses droits quand l'homme (c'est-à-dire : moi) a repris ses esprits.)
J'en étais quitte pour — avant de me soulager d'un bon vieux porno mental — relire du Françoise Dolto, par exemple le bouquin sur la sexualité de la jeune fille (cette bonnasse en devenir), bouquin qui m'avait comme qui dirait soufflé (comme dans blowjob) quand j'abordais à peine, en béotien et en catimini (car bouquin piqué en douce dans la bibliothèque de ma mère) l'univers fascinant de l'érotisme, il y a de cela quelques décennies, disons deux (plus ou moins dix pour cent).
Nikita Calvus-Mons le 11/02/08 à 21 h 58 dans Scientifique-traître
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