60 millions de social-traîtres II
« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)
Par Alpha du Centaure, j'ai la gaule
Pour la énième fois, je m'écoutais Bird Dream of the Olympus Mons, le joyau du dernier Pixies, qui cause du rêve d'un piaf à propos du volcan martien Olympe, comme c'est dit dans la langue de Britney in the title. À tue-tête car la voisine est une conne ; et que j'étais en train de me doucher, or je ne voulais pas louper les basses. Quand soudain je me rendis à la triste évidence : je n'ai jamais été fasciné comme il faudrait par la vie extraterrestre, les Martiens, le cosmos, les voyages interstellaires, tous ces trucs pourtant fascinants comme pas deux. Il suffit d'y penser un instant, en silence, de se sentir pris au piège de ces petits enculés d'hommes verts, de ceux qui pourraient bien vivre dans des systèmes solaires de la grande banlieue du nôtre ; il suffit de commencer à fantasmer sur la peau veloutée des femelles bleues créchant à deux pas de Tau Céti, avec leurs trois seins fermes — celui du milieu, pile sous la bouche aux vingt-quatre dents noir de jais, abritant leur sexe de mousse blanche — pour s'avouer, penaud devant tant d'inconscience accumulée avec les années d'égocentrisme, qu'on est quand même un peu stupide de ne pas se passionner pour de bon pour le truc.
Nikita Calvus-Mons le 31/01/07 à 21 h 03 dans Littéraire-traître
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Commentaires
ca fait plaisir de lire ça. je me sens toujours un peu con quand je dis (et que je pense) que l'horizon de l'humanité passe par la rencontre (avec une intelligence) extra terrestre... plutôt de mon vivant qu'après !
l'univers est plat, mais sans bords hein
Ano'nym Khapadnom - 31.01.07 à 23:29 - # - Répondre -