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60 millions de social-traîtres II

« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)

Si tu n'aimes pas le tiret, va te faire enculer

Bien sûr je pourrais vous parler, pour tenter d'expliquer l'incroyable poussée de misanthropie — pur jus — qui m'entrave, de la voix de poissonnière embourgeoisée d'Élise Lucet, de l'imbécillité triomphante d'Alexis Trégarot, enfant hagard du marketing et du journalisme — de toute façon, pour coucher avec le journalisme, il faut les avoir bien accrochées, M. Mercatus, hein ? —, ou, pour engager un débat avec mes confrères blogueurs les plus éclairés, des Frères Karamazov ou — bis repetita — du Roman avec cocaïne d'Aguéev, mais ce serait justement faire ce que je ne veux pas, n'ai jamais voulu faire, et que j'ai hélas trop fait : un blog ! De la chronique, de l'avis de consommateur... Non ! C'est la dérive. Retenez-moi ! C'est bon.

Devedjian traite Comparini de salope puis l'assure de « [son] estime et [son] amitié », avec une sincérité dont seuls d'affreux sceptiques pourraient douter. Comparini considère que traiter Comparini de salope est une atteinte à la dignité de la femme. Est-ce que cette conne — pardon, je m'excuse — considérerait que traiter Devedjian de connard — pardon, je m'excuse — est une atteinte à la dignité de l'homme ?

Ce n'est qu'une atteinte à la dignité de Comparini de traiter Comparini de salope. La métonymie ne passera pas, salope !

Nikita Calvus-Mons le 29/06/07 à 13 h 26 dans Social-traître
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Commentaires

Les putes c'est de la balle

Allez, je me risque aux épineuses circonvolutions, comme dirait end, de la misanthropie en commentant. Pour applaudir d'abord avec les deux oreilles l'ironie intrinsèque de ton texte: non je ne veux pas faire du blog, mais j'en fais (forcément puisque j'écris) car cela revient souvent à donner un avis de consommateur et je donne mon avis sur Comparini et Devedjian (mais ton avis nous fait plutôt du bien, en général).

Qui n'a jamais été rien d'autre qu'un facho doté d'un cerveau d'amibe.

Donc, pas la peine de débattre pendant des années sur son respect ou pas de la femme: il ne la respecte pas et ne mérite que d'être pendu par la peau des couilles.

Quant à Comparini, que veux-tu c'est une centriste, normal qu'elle se sente insultée quand on la traîte de salope. Alors qu'il y a de quoi être fière lorsqu'un lémurien macho et sans matière grise vous traîte de salope, enfin, je trouve. Elle aurait plutôt dû lui retorquer dare dare "yeaaah, and it feels sooo good my brother".

Rien de mieux que d'être une salope dans ce monde d'enculés.

gc - 29.06.07 à 15:08 - # - Répondre -

Re: Les putes c'est de la balle

Mon avis est que tu n'as pas les oreilles assez grandes.

Liar !

60millions - 29.06.07 à 16:54 - # - Répondre -

aristotéliciennement vôtre

J'aime quand tu t'énerves décidément carus Calvus, et puis tu as raison, Ô Animal !

di folco - 01.07.07 à 13:24 - # - Répondre -

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