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60 millions de social-traîtres II

« Chaque homme sait, au fond de lui, qu'il n'est qu'un tas de merde sans intérêt. » (Valerie Solanas)

Stéphane Guillon, combien de divisions ?

Ma naïveté étant incurable, malgré le mépris que m'inspire depuis un bout de temps l'arriviste Stéphane Guillon, j'ai suivi son conseil concernant La Vie d'artiste, dans lequel il joue (deux minutes trente, et mal). Je cite : « Marc Fitoussi [l'auteur-réalisateur] est le Woody Allen français. » En gros : ça ne s'arrête pas de rigoler, c'est subtil, écrit brillamment...

Verdict : c'est plat, truffé de clichés et ringard. Podalydès joue un écrivain raté, comme dans Une affaire qui roule (audace immense du directeur de casting), sauf qu'Une affaire qui roule était drôle, subtil, très bien écrit...

Moralité : Guillon, qui promettait que pendant l'avant-première à laquelle il avait assisté la salle n'avait pas arrêté de se bidonner, est soit un gros menteur (aujourd'hui, le public du Quai de Loire est resté étonnamment calme, malgré la mitraillette à gags — une fille prénommée Cora passe devant un supermarché Cora, tout ça), soit un demi-gigolo mondain arrivé maître dans l'art de la promotion. Et le fait que tout ceci fut dit chez Ruquier ne peut pas être retenu comme preuve à charge.

Oui, je sais, je regarde trop la télévision. Et encore, je vous épargne mon avis sur Koh-Lanta ou Plus belle la vie (une des séries les plus audacieuses depuis Voisin/Voisine, ce qui ne date pas d'hier, mes amis — en tout cas, faire jouer à un personnage de sitcom le rôle du Diable mérite quelques applaudissements, vous en conviendrez).

Nikita Calvus-Mons le 06/09/07 à 22 h 31 dans Cinématographique-traître
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